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Histoire

Au commencement était le rêve…
Judy Garland claque les talons de ses chaussures de rubis dans « Le Magicien d’Oz » et le déclic se fait.

Adolescente, j’achète mes chaussures chic chez Carel ou Bally, celles que je n’ai pas le droit de porter chez Sacha, les raisonnablement audacieuses chez Charles Jourdan et les très anciennes aux Puces.

Elles dorment au pied de mon lit, je les dessine, je les porte et je découpe les plus abîmées pour en découvrir l’intérieur.
Au fil du temps ma passion grandissant, je n’ai plus qu’une idée en tête: fabriquer des chaussures à la main.

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Formation

Pendant plusieurs mois j’ai recherché un bottier pour m’apprendre à fabriquer des chaussures à la main. Tous gardaient leur savoir bien caché, me faisant comprendre que la fabrication des chaussures n’était réservée qu’aux hommes, les femmes devant se cantonner aux travaux d’aiguille. Le seul qui ait accepté de me transmettre son savoir fût Maurice Arnoult. En arrivant dans l’atelier pour la première fois je vis les deux apprenties qui emplissaient déjà tout l’espace de la minuscule pièce. Des formes en bois, des peaux de chevreaux roulées, des patronages en cartons de toutes sortes tapissaient les murs. Assise devant la « banquette » recouverte d’outils et d’objets hétéroclites, je fabrique pour la première fois une paire de chaussures à mes mesures. La chose n’est pas aisée, même pour une passionnée, mais Maurice sait expliquer le geste et la magie opère. Grâce à lui, je sus mon rêve possible. Pendant des années il nous montre toutes les techniques sans en faire mystère. Il nous transmet son savoir-faire et l’historique de la chaussure de la genèse jusqu’à nos jours.

Tout en travaillant, assises sur nos tabourets, le dos voûté, dans cet atelier d’un autre âge, Maurice nous raconte sa vie et ses expériences: son arrivée à Paris, ses débuts comme apprenti, puis l’usine, ainsi que son partenariat avec de prestigieuses maisons Parisiennes. A son époque des centaines de bottiers oeuvrent alors dans le quartier. Durant des dizaines d’années, dans le petit atelier Parisien du 83 rue de Belleville, Maître Maurice Arnoult transmet à de nombreuses élèves toute son expérience et un certain art de vivre qui me servent aujourd’hui dans mon métier.

. 1994-2004 Botterie sur mesure chez M. Arnoult

. 1999-2004 AFPIC Cholet: L’Hyper technique. Le métier au millimètre

. 1985-1988 E.S.A.M. (Ecole Supérieure d’Art Moderne): La création pure

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Rencontres

Entre 1992 et 2009, j’ai rencontré des personnes qui, de leurs différences et de leurs particularités, ont nourri mon propre savoir-faire.
A travers mes voyages professionnels en qualité de styliste modéliste j’ai pu constater

avec émerveillement que chacun possède un talent singulier.

LC. Waïkiki / BGI Pagoda

Maurice Arnoult Bottier

Double A / Isabel Marant

Arche / Ets Thierry / Sacair / Eram / Groupe Vivarté

Aris Bottier / Altan Bottier

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